Questions courantes :

Le divan : une légende ?

 

Le divan : est-ce une légende ? Vous aurez le choix entre trois possibilités :

  • Le divan, qui est la situation «classique » de la psychanalyse : Vous êtes allongé sur un divan, le psychanalyste assis dans son fauteuil à coté de vous. Vous ne le regardez pas, et lui non plus ne vous regarde pas. Cet te absence de regard vers l’autre permet de tourner son regard vers l’intérieur de soi. Le corps détendu, et l’esprit concentré sur sa vie, vous vous exprimez libre du regard de l’autre.
  • Le face à face : Chacun assis dans un fauteuil, vous vous exprimerez. Certains trouvent cette position moins formelle, et la préfère car il permet de trouver un soutien dans le regard, la parole. Vous choisirez ce qui vous convient le mieux, vous pourrez essayer et changer.
  • Par téléphone : En cas d’impossibilité de se déplacer. Ce mode de fonctionnement a fait ses preuves pendant le confinement.

 

 

 


Une psychanalyse : c'est long ?

Combien de temps dure une thérapie ? Il n’y a pas de norme. Il s’agit de trouver sa liberté, cela dépend de l’état psychologique, de la vitesse de libération. Un mieux-être peut rapidement être trouvé, mais une libération et une réappropriation sereine de sa vie peuvent prendre du temps. En général, le travail dure de quelques mois à quelques années.

 

Quelle fréquence ? Il est conseillé une séance hebdomadaire, d'une durée d'environ 45 minutes.

 

Pourrais-je arrêter mes séances ? Vous pouvez arrêter les séances quand vous le souhaitez, la psychanalyse est un chemin de liberté. Néanmoins, il est conseillé de me  prévenir de votre décision afin de convenir d’une dernière séance de bilan.

 

Combien cela va-t-il me coûter ? Je demande actuellement une participation de 60 euros par séance individuelle et 90 euros pour une séance en couple. Selon les difficultés financières de chacun, il m’est possible de m’adapter à toute situation délicate. 

 


J'ai peur d'être "psychanalysé" !

De quoi dois-je parler ? De tout ce que vous voulez. Vous pourrez parler de situations concrètes de la semaine, décrire des sentiments, des relations, vous pourrez évoquer des souvenirs d’enfance, car bien des difficultés peuvent être des répétitions de situations antérieures. La recherche d’identification est un autre support de travail. Par ailleurs, il n’est pas rare durant une analyse de rêver. Son interprétation est également une autre piste que ce travail à deux favorise.

 

Devrais-je dire tout dire ? dire malgré moi ? Vous êtes totalement libre. Je respecte votre intimité,  vous parlez librement de ce que vous souhaitez. Je peux être amenée à vous poser des questions pour creuser votre propre réflexion ou vous proposer des pistes.

 

Le psychanalyste va-t-il me donner des « recettes » ? A chacun de trouver son chemin. Le psychanalyste aide à ouvrir les yeux et à prendre conscience des poids, des blocages. Alors de vous-même, vous trouverez comment dénouer ces nœuds et comment retrouver confiance en vous et ajuster votre relation aux autres.

 

J’ai entendu dire qu’un psychanalyste ne parle pas ? Cela dépend des écoles et des thérapeutes. Pour ma part, je privilégie l’échange, dans la bienveillance et la neutralité, parfois le silence est bon quand il permet la libération de la parole. Il n’y a pas de généralité. Chaque situation et chaque personne est unique. Donc chaque rencontre l’est également.  

 

 

J’ai peur d’être « psychanalysé ». Non, vous ne serez pas « psychanalysé », vous n’êtes pas un « analysé ». Ce mot est absent de la psychanalyse existentielle. Vous êtes un analysant, car vous êtes acteur et sujet de votre analyse. Vous n’êtes pas un cas clinique, vous êtes une personne, dans toutes ses dimensions, qui cheminez. Le psychanalyste vous aide à voir clair pour que vous puissiez trouver votre voie, affirmer votre personnalité, retrouver votre désir.